Intervention de Bérengère Poletti

Réunion du 4 septembre 2012 à 14h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBérengère Poletti :

Les emplois aidés, on le sait, ne sont pas la panacée, mais il est effectivement important de proposer quelque chose aux jeunes.

Je m'interroge moi aussi sur le caractère obligatoire de la formation : les ministres, nous l'avons entendu, y attachent de l'importance, mais il faut maintenant faire évoluer le texte lui-même.

Le taux de chômage est important dans les zones urbaines sensibles (ZUS), c'est vrai. Pour autant, il faut faire attention aux discours que l'on tient : on a déployé des politiques de mixité sociale, la gauche comme la droite ont encouragé certains publics à se déplacer – notamment grâce à l'Agence nationale de rénovation urbaine (ANRU). L'exclusion de ceux qui n'habitent pas dans des ZUS peut donc mener à des injustices.

Vous souhaitez favoriser en particulier les emplois d'aide à domicile, notamment à destination des publics fragiles. Il est vrai que l'on a du mal à recruter dans ces secteurs. Mais ces métiers sont difficiles, et il faut avoir envie de les exercer : s'agissant de jeunes sans formation et qui se trouvent souvent eux-mêmes dans des situations sociales difficiles, il me paraît tout à fait indispensable de prévoir une formation préalable.

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