Intervention de Monique Orphé

Réunion du 4 septembre 2012 à 14h30
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMonique Orphé :

À ceux qui critiquent ce projet de loi, je tiens à dire qu'il est loin d'être négligeable pour un jeune, n'ayant aucune perspective d'avenir et ne bénéficiant d'aucune aide, d'obtenir trois ans d'expérience à faire valoir sur le marché du travail. En outre-mer, j'ai beaucoup entendu l'UMP critiquer les contrats aidés et les emplois jeunes sans pour autant proposer de solution à nos jeunes. Or, le taux de chômage des jeunes y est en train d'exploser et se situe entre 50 % et 60 %, soit plus du double de la moyenne nationale des zones urbaines sensibles où il est compris entre 25 % et 42 %. Je me réjouis donc que cet engagement du Président de la République soit aujourd'hui mis en oeuvre, car il y a urgence à agir.

Monsieur le ministre, je souhaiterais que la loi ou les décrets d'application définissent les territoires d'outre-mer comme zones prioritaires de ce dispositif, au même titre que les zones urbaines sensibles et les territoires ruraux. Cette inclusion répondrait à la demande de reconnaissance de la situation de détresse dans laquelle se situe cette partie de la jeunesse ultra-marine. Par ailleurs, les associations qui assurent la cohésion sociale dans nos quartiers et qui porteront ce dispositif devraient être accompagnées afin que sa mise en oeuvre soit la plus efficace possible.

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