Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 26 janvier 2015 à 16h00
Croissance activité et égalité des chances économiques — Motion de rejet préalable

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Je l’ai toujours dit, et je reste très cohérent : notre économie ne se redressera pas avec plus d’argent public. Elle ne redémarrera pas non plus grâce à ce texte – je vous l’accorde volontiers –, mais pas davantage grâce à la remise en cause des seuils sociaux et des 35 heures… Notre économie ne repartira qu’à la condition d’une reprise de l’investissement privé et d’une relance de la dynamique européenne.

L’investissement privé repartira si, collectivement, nous montrons à nos concitoyens que nous savons réformer notre économie, lever les blocages lorsqu’ils existent, mettre l’économie en mouvement. Alors oui, lorsque nous aurons voté les mesures de simplification et les mesures de protection des entrepreneurs individuels, les investisseurs réinvestiront.

Ces réformes, qui vont des professions réglementées au transport par autocar en passant par l’épargne salariale et l’actionnariat salarié sont largement microéconomiques – je l’assume – mais elles sont importantes pour ces secteurs et pour notre jeunesse. Sur ce point, il faut être cohérent : on ne peut pas dire – parce que l’idée nous dérange – qu’il est inutile de toucher aux notaires, mais que, pour le coup, il faudrait revoir les seuils ou réformer les 35 heures. Ce n’est pas sérieux ! Chacun de ces secteurs, chacune de ces mesures contient un potentiel d’activités.

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