Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 28 janvier 2015 à 21h35
Croissance activité et égalité des chances économiques — Article 8

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Pour un homme politique, prendre ses responsabilités, c’est tenir sa parole. Si le Gouvernement adopte cette position aujourd’hui, c’est que le ministre de l’intérieur, quand il a pris les mesures que nous avons évoquées, dont il considère qu’il s’agit d’une première étape et non pas d’une fin en soi, et dont je ne peux pas vous dire qu’elles sont totalement satisfaisantes au regard de la situation que vous décrivez, a pris un engagement vis-à-vis des auto-écoles et des inspecteurs. Il est donc normal qu’il le tienne ! C’est la raison de l’arbitrage qui est rendu ici et dont nous discutons ce soir.

Je vous explique en toute transparence la raison de cet arbitrage et de la position que je défendrai. Elle est normale. Nous avons engagé une première réforme, elle est cohérente et nous la défendons. Certes, elle ne répond pas à la totalité du problème, mais il est de notre responsabilité de respecter la parole du Gouvernement, compte tenu des engagements pris par l’un de ses membres vis-à-vis de ses fonctionnaires.

Monsieur le député Chassaigne, nous pourrions continuer à filer les métaphores. Je ne sais pas si je vous inviterai à faire un peu de vélo avec moi, en tandem ou sur mon porte-bagages… J’ose à peine filer les métaphores avec vous parce que je constate, soir après soir, que vous, vous avez le droit de plaisanter, de faire des facéties, mais que vous faites des reproches aux autres lorsqu’ils agissent de même envers vous.

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