Intervention de Eva Sas

Séance en hémicycle du 29 janvier 2015 à 15h00
Nouveaux indicateurs de richesse — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaEva Sas, rapporteure de la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle budgétaire :

Je voudrais remercier M. le secrétaire d’État pour son soutien et sa compréhension des enjeux, non négligeables, de cet article unique.

Vous avez compris, je crois, qu’il s’agissait de redonner du sens à nos politiques publiques, et je suis heureuse que nous allions dans le même sens aujourd’hui.

Je voudrais remercier Jean Launay, bien sûr, pour son soutien. Je le remercie aussi d’avoir rappelé l’importance des travaux antérieurs sur ce sujet, d’avoir rappelé que la seule mesure du PIB est insuffisante et que des périodes de croissance peuvent masquer une non-soutenabilité de la croissance et occulter le fait qu’une période de crise va suivre.

Je remercie Maïna Sage des propos qu’elle a tenus à propos du rapport et aussi parce qu’elle a souligné le caractère réducteur du PIB. Je vous prie cependant, chère collègue, de bien vouloir transmettre l’information suivante à votre collègue Charles de Courson : le bilan social permet une appréciation du capital humain dans les entreprises – j’ai failli le lui rappeler en commission. Par exemple, les dépenses de formation qu’il évoque sont recensées dans le bilan social. Vous avez eu raison de rappeler les spécificités des territoires de la Polynésie française. La question de l’accessibilité des services publics, par exemple, est prise en compte dans les indicateurs du Royaume-Uni. Cela me paraît recouper les préoccupations qui peuvent être les vôtres sur des territoires aussi vastes.

Je remercie M. Paul Giacobbi de son soutien. Lui aussi a rappelé que l’augmentation de la production ne garantissait en rien l’optimisation des satisfactions. Je le remercie surtout, d’avoir souligné l’importance de la répartition des revenus, à laquelle il faut attacher une attention particulière. Il a aussi rappelé à quel point une réduction des inégalités de revenus serait favorable à l’activité économique. Un tel rappel me paraît nécessaire, et cela montre la nécessité d’un suivi plus attentif et plus fréquent de cet indicateur.

Après avoir entendu cette belle unanimité – même si un groupe au moins ne s’est pas exprimé –, je voudrais finir par un souhait : que ce soit là le début d’une dynamique partagée, et que cette initiative soit non plus seulement celle des écologistes mais celle de tout un pays. J’espère, à cet égard, que le Gouvernement saura reprendre la balle au bond et faire en sorte que cette position soit celle de la France, notamment dans le cadre de la COP21.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion