Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 6 février 2015 à 21h30
Croissance activité et égalité des chances économiques — Article 34

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Je reviens sur nos discussions.

L’article 34 ne traite pas du sujet du financement de l’économie, problème relevant pour partie de dispositions que nous avons prises ou qui seront discutées et, pour partie, de règles prudentielles que des dispositions législatives françaises ne peuvent à elles seules faire évoluer. Elles sont d’ailleurs largement insatisfaisantes – vous avez évoqué le cas des assureurs, madame la députée Berger, et il est tout à fait exact que les règles prudentielles sont aujourd’hui très défavorables au financement de notre économie.

Si nous parvenions à les modifier là où elles doivent l’être, nous pourrions sans doute largement réorienter des flux financiers vers l’activité productive, en particulier, la première ressource de l’épargne financière française.

Je ne reviendrai pas sur ce que j’ai déjà dit quant aux dispositifs de financement de l’économie que nous avons mis en place et que nous allons continuer de développer. Nos échanges concernant l’épargne salariale iront dans le même sens : financement de l’économie sur le long terme grâce à l’implication des salariés.

Mais ici, nous évoquons des éléments de rémunération de salariés et de cadres dans une optique que nous assumons totalement et qui est la volonté d’attirer des talents. Il s’agit de favoriser l’implantation en France des entreprises les plus performantes.

Je serai parfaitement clair avec vous : l’objectif, ce sont les start-up, les ETI et les grands groupes.

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