Les sunnites du monde arabe ont accumulé la frustration depuis l'intervention en Irak et la chute de leur pouvoir à Bagdad. C'est à cette frustration que Daech répond aujourd'hui, avec la plus grande sauvagerie. Tant que ce problème majeur ne sera pas réglé en Irak, au Liban et dans tous les pays où les sunnites ne sont pas représentés au pouvoir, leur attirance pour Daech persistera. C'est pourquoi la diplomatie française doit s'employer à promouvoir l'inclusion des sunnites ; à elle seule, l'action militaire ne suffira pas.