D’ailleurs, si nous n’avions pas suivi une telle politique, nous ne serions pas en train d’avoir ce débat qui peut avoir lieu grâce au développement du LFB.
C’est le point commun entre tous ces articles, et c’est finalement la responsabilité collective qui nous est posée : quand il y a une participation de l’État, a-t-on le droit de se développer, dans le respect des codes et des disciplines sectorielles dont on relève ? C’est la question qui nous est posée à propos de Nexter, du LFB, et qui nous sera posée à propos des aéroports : en respectant le code de la santé publique d’un côté, les intérêts supérieurs de la nation de l’autre en matière de défense, et indépendamment de tous les débats que nous pouvons avoir, l’État sait-il être un acteur industriel rationnel ?