Intervention de Emmanuel Macron

Séance en hémicycle du 14 février 2015 à 22h00
Croissance activité et égalité des chances économiques — Après l'article 94

Emmanuel Macron, ministre de l’économie, de l’industrie et du numérique :

Pour organiser une grande conférence sociale, nul besoin de passer par la loi. Je considère votre amendement comme un amendement d’appel, monsieur Jégo et je voudrais saluer l’esprit de votre intervention. Il y a une réflexion plus large à mener, vous avez raison. Au-delà du temps de travail, il y a l’accès au travail, les différentes formes de travail.

Comme vous le dites vous-même, il faut savoir comment concilier des objectifs de compétitivité et de meilleure protection des salariés. Sur tous les bancs, nous partageons cet objectif.

Compte tenu de l’urgence, et parce que ces problèmes sont compliqués, j’ai été conduit à émettre un avis défavorable sur plusieurs amendements, parce qu’il faut les aborder avec un esprit de système. Le Gouvernement a engagé une démarche en ce sens, même si cela ne résout pas tout. La conférence sur la modernisation du dialogue social qui est engagée conduira à un texte de loi, je l’ai déjà dit.

Cela étant, je suis prêt à ouvrir largement la réflexion. Je ne peux pas ici engager un autre que moi, mais je m’engage à porter cette préoccupation collective très bien exposée par le rapporteur, qui partage pleinement la volonté de conduire une approche globale, notamment par le biais de l’amendement du président Brottes.

Nous aurions effectivement tout à gagner à engager une réflexion collective, dans le cadre d’un groupe de travail, sur l’évolution des différents modes d’accès au travail, la conciliation des différents temps. Je ferai part au Premier ministre de cette demande, car il s’agit d’une démarche constructive.

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