Intervention de Manuel Valls

Séance en hémicycle du 17 février 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Attentats de copenhague

Manuel Valls, Premier ministre :

Monsieur le président, mesdames et messieurs les députés, monsieur le député Jean Glavany, cela a été dit avec des mots forts, par vous-même et par le président de l’Assemblée nationale, à Copenhague, samedi, on a voulu frapper les mêmes symboles que ceux qui l’ont été à Paris il y a quelques semaines : la liberté d’expression, la liberté de créer, la police, dont la mission est de protéger, et des juifs, parce qu’ils sont juifs. Les mêmes symboles.

Le Danemark, comme d’autres pays de l’Union européenne, travaille très étroitement depuis deux ans et demi avec la France, le ministre de l’intérieur le sait, parce qu’il est confronté comme nous, comme d’autres pays – pas seulement en Europe d’ailleurs – à ces filières djihadistes, au dévoiement d’une partie de la jeunesse qui ne sait plus où elle en est mais qui accomplit le pire. Oui, nous devons lutter avec la plus grande détermination contre le terrorisme, le djihadisme, l’islamisme radical qui a décidé de nous faire la guerre.

Cette guerre, vous l’avez dit avec des mots forts, monsieur le ministre, ne concerne pas que l’Europe. Je veux dire ici, comme vous tous j’imagine, mon horreur, mon indignation face aux crimes accomplis par Daesh contre des chrétiens coptes en Libye, à qui nous devons rendre aussi hommage dans cet hémicycle.

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