Il faut se garder de toute caricature : il n'y a pas d'un côté les manifestants du 1er mai et de l'autre les manifestations à risques. Certaines manifestations peuvent dégénérer de manière imprévue – je pense à celles liées à des conflits sociaux. D'autres peuvent correspondre à des mouvements spontanés, de la part de lycéens par exemple. La concertation préalable ne peut pas s'appliquer uniformément. Les choses sont plus complexes.