Intervention de Huguette Bello

Réunion du 3 mars 2015 à 17h00
Délégation aux outre-mer

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaHuguette Bello :

Il arrive que les formateurs, ceux qui dirigent ces « boîtes de formation », dirigent les jeunes vers des métiers qui ne les intéressent pas ou qui sont des impasses. N'oublions pas qu'il s'agit d'argent public. Nous souhaiterions qu'il soit bien utilisé. Une dépense de 100 millions, ce n'est pas rien !

Ensuite, le microcrédit peut être obtenu après que l'on a réussi une formation. Il peut concerner, par exemple, le bijoutier qui ira ensuite présenter ses créations sur le marché forain, ou celui qui a appris à féconder ou à sécher la vanille, du côté de Sainte-Suzanne. Tout cela pour dire, Madame, que le rapport que vous nous présentez – et dont la couverture est très joliment illustrée – mériterait d'être largement diffusé. On ferait bien d'en parler sur nos radios car il y a là un moyen, pour les jeunes et les moins jeunes, de se réaliser.

Celui qui a mis en place le microcrédit a eu le prix Nobel. Il vient de l'Inde, un pays encore plus pauvre que les Outre-mer, où certains ne vivent qu'avec un dollar par jour ou un dollar et demi. Je pense que ce qui a réussi dans certaines régions peut faire merveille chez nous. Mais, encore une fois, il faut développer l'information. Quoi qu'il en soit, Madame, je vous remercie pour ce beau travail.

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