Intervention de Noël Mamère

Réunion du 5 mars 2015 à 8h30
Commission d'enquête sur les missions et modalités du maintien de l'ordre républicain dans un contexte de respect des libertés publiques et du droit de manifestation, ainsi que de protection des personnes et des biens

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaNoël Mamère, président :

Qui peuvent aussi être dangereux !

Commandant Roland Guillou. Je le reconnais. C'est pourquoi les personnels qui les utilisent sont spécialement formés. Leur nombre est limité – quarante-huit fonctionnaires sont habilités – car il faut avoir suivi une formation d'une journée et subi un examen de passage. Ceux qui ne réussissent pas ne sont pas équipés.

L'usage du LBD est permis dans des situations bien précises. En tout état de cause, un CRS ne peut en faire usage que s'il en reçoit l'instruction pour viser une personne bien déterminée dans des conditions strictes : cette personne doit impérativement se trouver à plus de dix mètres – en deçà, le tir serait trop dangereux – et seul son tronc peut être visé, à l'exclusion du visage et des parties génitales.

La discipline, la cohésion et la formation propres aux unités spécialisées – qu'il s'agisse des compagnies républicaines de sécurité ou des escadrons de gendarmes mobiles –, commandées par des officiers responsables dont le maintien de l'ordre est le métier principal, ont pour conséquence que les personnels ne font pas n'importe quoi.

La mixité n'existe pas. Il nous arrive de travailler à côté d'autres forces, mais le commandant de CRS commande ses effectifs, et le chef d'escadron les siens. L'autorité supérieure agit éventuellement en tant qu'organisateur.

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