Intervention de Jean-Louis Bricout

Réunion du 17 mars 2015 à 17h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Louis Bricout :

Madame la ministre, un comité interministériel auquel vous avez assisté, consacré aux ruralités s'est tenu vendredi dernier à Laon dans mon département, l'Aisne, tant prisé d'ailleurs par le Front national. D'importantes mesures y ont été mises en oeuvre afin de lutter contre les déserts médicaux.

Je voudrais saluer les médecins qui s'engagent, aux côtés des collectivités, dans les maisons de santé pluridisciplinaires, outil indispensable à la ruralité, ce qui prouve une certaine conscience territoriale. Le travail s'y effectue en réseau, on mutualise les moyens, on met en place de vrais projets de santé et des actions de prévention.

Pourtant, comment peut-on attirer des médecins dans des maisons de santé lorsqu'on est à proximité d'une zone franche, avec tous les avantages fiscaux qui en découlent ?

Pour aller plus loin en matière de services, il est nécessaire d'organiser des consultations avancées de spécialistes et même d'y installer la télémédecine, à condition d'avoir accès au haut débit. Comment comptez-vous mettre en place ces contrats entre les hôpitaux de proximité et les maisons de santé pour permettre des consultations avancées ?

Malgré cet outil qui paraît indispensable pour nos territoires, on peut se heurter au problème de fond du manque d'attractivité. Faut-il songer à des méthodes plus coercitives ? Pour ma part, je n'y suis pas favorable. Que pensez-vous d'un dispositif sur le modèle des anciennes écoles normales qui viserait à créer un ascenseur social permettant aux enfants des familles modestes de ces territoires d'accéder aux professions médicales tout en s'engageant à exercer sur le territoire ?

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