Intervention de Yves Jégo

Séance en hémicycle du 26 mars 2015 à 9h30
Questions orales sans débat — Lutte contre les chenilles processionnaires dans le sud de la seine-et-marne

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaYves Jégo :

Vous comprenez bien, madame la secrétaire d’État, que la réponse ne peut me satisfaire puisque c’est mot pour mot le texte de la lettre que je reçois de tous les ministères depuis cinq ans, lettre qui me rappelle ce que sont les chenilles processionnaires – merci de l’information, nous les côtoyons tous les jours –, qu’il y a une spécificité à La Réunion, – l’ancien ministre de l’outre-mer que je suis est très heureux qu’on le lui dise –, mais sans qu’aucune solution concrète ne soit proposée. Je veux par cette question mettre chacun devant ses responsabilités : il faut maintenant un plan d’action et pas seulement dresser un constat. Faute de quoi, nous entendrons parler de cette petite bête pendant encore longtemps et, surtout, les populations continueront à en subir les conséquences néfastes. Celles-ci peuvent être dramatiques d’un point de vue sanitaire car les effets urticants de ces chenilles sont cumulatifs : une personne déjà atteinte verra sa santé d’autant plus dégradée si elle se trouve à nouveau en contact avec elles. Le phénomène, qu’il s’agisse de la chenille processionnaire du chêne ou de celle du pin, concerne un bassin de population d’au moins 500 000 habitants. Il faudrait que votre collègue au ministère de l’agriculture agisse plutôt que d’en dresser seulement le constat. Je ne manquerai pas de me rapprocher de ses services pour poursuivre ce combat.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion