Intervention de Jacques Kossowski

Réunion du 1er avril 2015 à 9h00
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacques Kossowski :

Les pays du bassin méditerranéen, notamment dans sa partie sud, font face à ce qu'il est convenu d'appeler un « stress hydrique » en partie lié au réchauffement climatique : d'ici une trentaine d'années, leurs ressources en eau devraient fortement diminuer. Or les États concernés, notamment au Maghreb, ne semblent pas disposer des moyens publics suffisants pour financer un accès à l'eau et à son assainissement.

Lors de la conférence « Rio + 20 » en 2012, de nouveaux financements sont apparus dans le cadre d'une politique de coopération internationale pour le développement. Quels types de financements innovants peut-on envisager dans le secteur de l'eau ? Des taxes visant certaines activités qui ont profité du développement économique de l'espace méditerranéen vous paraissent-elles envisageables ? On évoque, par exemple, une taxe sur les navigations maritimes, de plaisance et de croisière.

Toutes les réformes seront de toute façon bienvenues si l'on veut éviter, avec l'eau, les guerres que l'on a connues avec le charbon et le pétrole. De fait, la situation peut vite dégénérer si un peuple manque d'eau.

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