Intervention de Michel Liebgott

Séance en hémicycle du 3 avril 2015 à 15h00
Modernisation du système de santé — Après l'article 5

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Liebgott :

Je me félicite de la lutte menée contre le tabagisme dont malheureusement, en tant qu’élu frontalier, je mesure la gravité puisque des murs entiers d’alcool et de tabac sont en vente de l’autre côté de la frontière.

J’en profite pour indiquer qu’en tant qu’élu mosellan, je peux siéger le vendredi saint – j’ai cru comprendre qu’un élu alsacien s’était plaint qu’il y ait séance aujourd’hui. Nous avons le droit, nous, de siéger, à Paris, le jour du vendredi saint.

S’agissant des questions relatives à la santé, je voudrais dire à M. Dhuicq, qui laisse entendre que sur ces bancs nous ne savons pas prendre de plaisir, qu’on peut prendre du plaisir en dehors du tabac. Le tabac, heureusement, n’est pas une obligation. Quant à la notion de plaisir, elle est personnelle et non générale, et vous ne pouvez pas la définir à notre place.

Pour autant, je rejoins la préoccupation majeure exprimée par mes collègues, du groupe socialiste et sur d’autres bancs, que suscite la consommation de tabac. Nous avons interdit des médicaments au motif qu’ils étaient dangereux et des pesticides considérés comme étant cancérigènes. Pourquoi n’interdirions-nous pas le tabac ? Ce n’est pas un sujet tabou. Pour autant, il convient de procéder par étape, et celle que nous franchissons aujourd’hui est une excellente mesure puisqu’elle s’adresse en particulier aux plus jeunes, qui sont relativement fragiles et ne mesurent pas toujours les conséquences d’une consommation qui les entraînera vers une dépendance fort préjudiciable, pour eux et pour notre système de santé publique.

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