Intervention de André Chassaigne

Réunion du 1er avril 2015 à 16h00
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAndré Chassaigne :

Monsieur Kron, j'ai consulté le document élaboré le 21 mai 2014 par Secafi du groupe Alpha qui laisse entendre qu'une autre solution que la vente à GE était envisageable. On peut ainsi lire dans ce papier que « le groupe Alstom n'est pas dans une situation de difficulté qui doive conduire à son démantèlement ; il a deux difficultés principales à régler : un niveau d'endettement net trop élevé et un besoin d'améliorer son efficacité et sa stratégie industrielle, auxquels s'ajoute une conjoncture encore médiocre. Cette situation nécessite un certain nombre d'actions ou de solutions accessibles de façon autonome. Elles peuvent se construire autour d'un nouvel actionnariat stable. L'État pourrait y jouer le rôle d'actionnaire de référence ; cela permettrait la mise en oeuvre d'une solution raide et de sortir d'une période d'instabilité défavorable. Les moyens financiers totaux à mettre en oeuvre seraient de l'ordre de 2 à 2,5 milliards d'euros, dont une part d'augmentation du capital accompagnée d'un étalement partiel des prochaines échéances de la dette. L'ensemble des analyses montrent qu'il est pertinent de considérer comme crédible la recherche d'une poursuite du développement autonome d'Alstom. Dans un contexte où le débat tend à se polariser sur deux solutions externes de démantèlement du groupe, la bonne gouvernance commande d'étudier également, avec une attention au moins aussi soutenue et avec les moyens adéquats, cette solution de développement autonome du groupe Alstom ». Avez-vous étudié avec attention la proposition avancée par Secafi et pourquoi n'y avez-vous pas donné suite ?

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