Intervention de Jacqueline Fraysse

Séance en hémicycle du 10 avril 2015 à 15h00
Modernisation du système de santé — Article 46

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJacqueline Fraysse :

Je voudrais donner brièvement mon opinion dans ce débat. Tout d’abord, je comprends parfaitement les préoccupations appuyées de M. Touraine, parce que nous manquons cruellement d’organes à greffer. Des vies humaines pourraient être sauvées. C’est évidemment une priorité, et je pense que tous nos concitoyens, si on leur explique, peuvent le comprendre. Il faut déjà faire un premier effort d’explication, partout.

Chaque fois que j’ai traité de ces sujets, que j’ai été amenée à me rendre dans des lycées ou des collèges à l’invitation des enseignants, j’ai constaté que tous les jeunes sont extrêmement généreux. Spontanément, ils se disent d’accord pour être prélevés s’ils venaient à mourir. Et je rappelle que ce sont eux qui sont concernés par les greffes, car il faut des organes en bon état… Évidemment, c’est ce qui aggrave la difficulté car quand une famille perd un jeune garçon ou une jeune femme de vingt-cinq ou trente ans, elle est particulièrement affectée. Or, c’est à elle que l’on demande l’accord pour un prélèvement.

Je suis toutefois préoccupée par le contenu de la proposition de M. Touraine, même si je le comprends tout à fait. Je crois que tel que c’est formulé, cela rend les choses un peu compliquées.

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