Intervention de Philippe Kemel

Réunion du 8 avril 2015 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaPhilippe Kemel :

Vous avez détaillé la politique de la ville que vous menez : elle est riche et permettra à beaucoup d'habitants de ces quartiers de trouver de l'espérance. Mais, sur le terrain, notamment dans ma circonscription où les quartiers éligibles à l'ANRU ne sont pas encore connus, nous rencontrons une difficulté : dans les conseils citoyens, la demande des populations va bien au-delà des dispositifs de financement qu'apporte l'État. Les collectivités se retrouvent dans un étau, face à des demandes particulières qu'elles n'ont pas les moyens d'accompagner. Certes, vous évoquez un New Deal avec les associations ou la création de colonies de vacances. Mais les collectivités doivent bien souvent construire des pépinières d'entreprises ou des structures qui permettront aux gens – notamment aux jeunes – de se rencontrer, sans qu'aucun des moyens de la politique de la ville n'y soit dédié. Les élus locaux ont du mal à affronter ces contradictions.

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