Intervention de Catherine Troallic

Réunion du 8 avril 2015 à 16h15
Commission des affaires économiques

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Troallic :

La même logique s'applique à l'éducation prioritaire et à la politique de la ville : pour gagner en efficacité, les moyens sont concentrés là où les besoins sont les plus criants. J'appelle cependant votre attention sur les quartiers encore fragiles qui sortent de ces deux mécanismes, même s'ils restent dans un dispositif transitoire, celui des territoires de veille active.

Dans ma circonscription, une partie de la commune d'Harfleur est ainsi entrée en territoire de veille active, alors que le chômage y est très élevé et le revenu par habitant très faible. C'est une commune socialement et économiquement fragile. Dans ces territoires, la sortie de l'éducation prioritaire et de la politique de la ville est parfois vécue comme une double peine. Il faut leur envoyer des messages forts, leur réserver des mesures concrètes et des financements, afin qu'ils ne se sentent pas oubliés par l'État.

Qu'en est-il, dans ces territoires de veille active, des crédits pour la réussite éducative et pour les adultes relais ? Quels dispositifs concrets envisagez-vous en faveur de l'emploi et de la jeunesse dans ces quartiers qu'il ne faudra pas oublier ?

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