Intervention de Bernard Perrut

Réunion du 15 avril 2015 à 16h15
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaBernard Perrut :

Le chômage et la précarité sont des sujets qui nous préoccupent tous. L'accord signé en mars 2014 a permis une certaine sécurisation des salariés qui évoluent entre emploi et chômage, contribuant ainsi à la lutte contre la précarité. Il s'agissait d'inciter plus fortement à la reprise d'emploi, de simplifier les règles et de les rendre plus lisibles pour nos concitoyens.

L'accord visait aussi à améliorer la situation financière de l'UNEDIC et, dans ce domaine, il y a de quoi s'inquiéter : un déficit qui va passer de 3,9 milliards d'euros en 2014 à 4,6 milliards d'euros en 2015, une dette cumulée de 26 milliards d'euros. Comment voyez-vous l'avenir ?

Parmi les nombreux sujets que vous avez abordés, madame, il y avait celui de la flexibilité. Avez-vous comparé les différentes législations européennes dans ce domaine ? Comment pourrions-nous améliorer nos dispositifs ?

En ce qui concerne les emplois précaires, dont vous avez beaucoup parlé, la fixation d'une durée hebdomadaire minimum de vingt-quatre heures pour le temps partiel ne laisse pas d'inquiéter. Cette mesure, qui restreint la liberté contractuelle, va entraîner des conséquences pour les personnes qui trouvaient des occupations partielles et sur le montant des indemnisations.

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