Pour ma part, je considère que l'expression « selon des modalités adaptées à son degré de maturité » est trop vague et fait courir le risque d'appréciations très diverses en fonction des juridictions, ce qui constitue un facteur d'inégalité. J'estime qu'il convient de sécuriser davantage cet amendement en partant du principe selon lequel l'enfant doit être entendu même lorsqu'il n'a que trois ou quatre ans – des personnels sont formés pour cela – et je vous invite à réfléchir en ce sens.