Quand j'entends M. Coronado, j'ai l'impression d'être dans le monde des Bisounours. Pour avoir dirigé, pendant quelques années, les services d'un conseil général, je peux attester que l'on utilisait les radiologies osseuses pour savoir si une personne qui arrive sur le territoire et qui n'a pas de papiers – parce qu'elle les a perdus ou volontairement détruits –, relève de l'aide sociale à l'enfance. Après les terribles drames qui surviennent actuellement en Méditerranée, nous ne pouvons nier qu'il existe des filières d'immigration clandestine de grande envergure.