Intervention de Jérôme Lambert

Réunion du 6 mai 2015 à 17h00
Commission des affaires étrangères

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJérôme Lambert :

Depuis sept ans, avec Bernard Deflesselle et, depuis cette année, Arnaud Leroy, je suis le processus des négociations mondiales sous l'égide des Nations Unies avec beaucoup d'intérêt. Ce processus nous conduit cette année à accueillir la COP21, qui porte l'espoir d'un accord global pour lutter contre le réchauffement climatique.

Le succès de cette conférence ne dépend pas que de l'implication de la France ; c'est une conférence mondiale et tous les pays sont, au même titre que le nôtre, en responsabilité. Cela dit, l'impulsion que donne la France aux discussions est manifeste, et nous vous en remercions, madame la ministre. Les députés sont fiers de l'implication de notre pays. Les enjeux sont primordiaux, et, à défaut d'accord à Paris, nous porterons une lourde responsabilité vis-à-vis des générations futures ; nous ne pouvons nous permettre l'attitude « après nous le déluge ». Nous soutenons donc notre Gouvernement et les Nations Unies afin que la conférence de Paris soit un succès pour l'humanité.

Le point le plus préoccupant est celui du financement en direction des pays en voie de développement. Nous avons du mal à dégager les 100 milliards de dollars promis pour la fin de cette année, et, d'après nos engagements collectifs, nous devrons trouver 100 milliards de dollars par an jusqu'en 2020. Comment y parviendrons-nous ?

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