Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Séance en hémicycle du 19 mai 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Réforme du collège

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Oui, cette réforme est décisive, parce que nous voulons que chaque collégien acquière un bagage commun pour être prêt à entrer dans la vie qui l’attend. Oui, cette réforme est décisive, parce que nous croyons en l’effort, en le mérite, en l’excellence et c’est précisément pourquoi nous voulons les ouvrir à chaque élève de France. C’est ce que nous ferons avec cette réforme.

Il y a des inquiétudes, évidemment, comme à chaque réforme. Elles sont légitimes, notamment les inquiétudes professionnelles, émises ce matin par ceux qui se sont mis en grève. J’ai eu l’occasion de leur répondre que dans les textes d’application de cette réforme, nous leur garantirions les bonnes conditions de mise en oeuvre, qu’il s’agisse de l’accompagnement des enseignants ou de la formation.

Oui, il faut mettre le paquet sur la formation continue des enseignants, qui avait été saccagée, comme l’avait été la formation initiale par l’ancienne majorité. Nous le ferons.

2 commentaires :

Le 28/03/2016 à 18:06, laïc a dit :

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"nous voulons que chaque collégien acquière un bagage commun pour être prêt à entrer dans la vie qui l’attend."

Un bagage minimum pour ne pas créer d'inégalités, elle est trop drôle cette réforme du collège, mais il faudra l'abolir dès que possible à la rentrée 2017, car les plaisanteries les plus courtes sont les meilleures.

Vous trouvez ce commentaire constructif : non neutre oui

Le 28/03/2016 à 19:20, laïc a dit :

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"Il y a des inquiétudes, évidemment, comme à chaque réforme. Elles sont légitimes, notamment les inquiétudes professionnelles, émises ce matin par ceux qui se sont mis en grève."

En revanche, en ce qui concerne les inquiétudes des parents d'élèves, c'est silence radio. Les parents d'élèves sont le paillasson sur lequel l'Education nationale s'essuie les pieds : pas de concertation ni dialogue avec eux, ils ne sont pas considérés, et sont pris pour des objets, à l'instar de leurs enfants, et ils doivent acquiescer sans possibilité d'objections à chaque nouvelle réforme de l'Education nationale. Quant aux syndicats de parents d'élèves, c'est de la pure fumisterie, ils ne représentent que les partis politiques dont leurs meneurs dépendent. De braves toutous destinés à obéir à la voix de leur maître.

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