Pour ma part, je voudrais revenir sur le don d'ovocyte, qui passe par une opération chirurgicale non dénuée de risques de stérilité, d'infection ou de perforation. Cet acte est moins anodin que le don de spermatozoïdes. Or, dans le cadre d'une PMA, la stimulation ovarienne de la femme permet de collecter plusieurs ovocytes dont seulement deux ou trois seront utilisés. Les autres sont d'abord mis en réserve puis détruits au bout d'un certain temps. Il faudrait proposer aux couples bénéficiant d'une PMA – payée par la collectivité – de donner ces ovocytes en surnombre.