Intervention de Céline Vintzel

Réunion du 22 mai 2015 à 9h00
Groupe de travail sur l'avenir des institutions

Céline Vintzel :

C'est une idée que vous auriez sans doute du mal à défendre, en effet, mais je la lance parce qu'aujourd'hui ni les constitutionnalistes ni les hommes politiques ne savent – pour ceux qui le souhaitent – comment obtenir une modification de notre régime politique. Armel Le Divellec espérait devant vous que le problème se résoudrait de lui-même : je n'y crois pas. Un président qui remettrait, de son propre chef, ses pouvoirs au chef du Gouvernement, serait une personnalité politique à la sagesse pour le moins extraordinaire… Pour autant, attendre une crise est une attitude inattendue, je le reconnais. Mais, puisque nous sommes effectivement un pays de conflit plus que de consensus, la révision constitutionnelle la plus finement imaginée n'éviterait peut-être pas la crise de régime !

1 commentaire :

Le 06/03/2017 à 10:39, Laïc1 a dit :

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"Mais, puisque nous sommes effectivement un pays de conflit plus que de consensus, la révision constitutionnelle la plus finement imaginée n'éviterait peut-être pas la crise de régime !"

La crise de régime, c'est déjà commencé, et cela va s'accentuer après l'élection présidentielle de 2017, si Macron est élu avec une majorité de droite.

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