Nous avons déjà eu ce débat l'année dernière. Je rappellerai donc que l'arsenal français comprend aujourd'hui moins de 300 têtes nucléaires et que cela correspond à un niveau de stricte suffisance. J'ajoute que nos rapporteurs budgétaires ont accès à des informations détaillées sur le coût de démantèlement de nos équipements ; ces données étant classifiées, il n'est naturellement pas question de les rendre publiques. Par ailleurs, publier un rapport sur le démantèlement pourrait fragiliser notre dissuasion nucléaire. C'est pourquoi j'émets un avis défavorable.