Intervention de Najat Vallaud-Belkacem

Séance en hémicycle du 2 juin 2015 à 21h30
Questions sur la politique de l'éducation

Najat Vallaud-Belkacem, ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche :

Monsieur le député Guénhaël Huet, je n’ai pas l’impression d’être dans le seul discours. D’ailleurs, ce que vous me reprochez, c’est précisément d’agir. Oui, je vous confirme que je mets en cohérence notre volontarisme, notre idéal d’une école qui permettrait au maximum d’élèves de réussir et pas seulement à quelques-uns, avec nos actes. Le temps de la consultation est derrière nous et l’heure est aujourd’hui largement venue de mettre en oeuvre cette réforme, appelée, je le redis, sur chacun des bancs de cette Assemblée. Partout un constat commun a été fait sur la nécessité d’avancer, de réformer.

Je ne suis pas omnisciente, monsieur le député, et j’approuve le principe d’une évaluation régulière. S’il advenait dans quatre ou cinq ans que cette réforme du collège ne vous convainque pas, libre à vous de la revoir.

1 commentaire :

Le 22/06/2015 à 15:36, laïc a dit :

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"notre idéal d’une école qui permettrait au maximum d’élèves de réussir et pas seulement à quelques-uns,"

Comme si l'école d'aujourd'hui faisait en sorte de faire échouer le maximum d'élèves et que, suite à cette réforme, les élèves allaient tous réussir comme par magie. Cette naïveté teintée d'idéologie socialiste est soit divertissante, soit consternante, cela dépend si on a ou non des enfants en âge d'être scolarisés.. Car les parents d'élèves sont allés à l'école, au collège, ils savent ce que sont les bons et les mauvais élèves, ils ont l'expérience des études et des élèves, et on leur fera pas croire que les classes fourre-tout résoudront les problèmes, bien au contraire ils savent qu'elles les aggraveront. Et ils ne veulent pas de ça pour leurs enfants, normal, non ? Et les classes pour surdoués, qu'en faites-vous mme la ministre ? Allez vous les dissoudre au nom de l'égalité républicaine qui veut que tout le monde ait la même intelligence et que les différences de réussite sont uniquement dues à l'appartenance à telle ou telle classe sociale ? Ne les considérez-vous pas comme des classes de contournement au même titre que les classes bilangues ? Après tout, si un élève veut faire une classe bilangue, peut-être est-ce dû tout simplement au fait qu'il ressent en lui une capacité d'étude supérieure à la moyenne , sans être nécessairement super surdoué, qui ne lui donne pas envie d'intégrer une classe fourre-tout où il sait par avance qu'il perdra son temps.

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