Intervention de François Loncle

Réunion du 12 février 2015 à 10h00
Commission d'enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Loncle :

Je regrette que l'on n'ait pas mis à notre disposition de renseignements sur l'organisme que vous présidez. Le Centre d'analyse du terrorisme, monsieur Brisard, est-il une institution purement privée ? Quel est son financement ? Bénéficie-t-il de subventions publiques ?

Claude Goasguen établit un lien entre délinquance, dérive sectaire et fondamentalisme. Or, dans bien des cas, la délinquance n'était pas au rendez-vous. Maxime Hauchard, qui a décapité un journaliste américain, habitait une zone pavillonnaire dans une ville de 3 000 habitants, au coeur de la Normandie. Il vivait dans une famille traditionnelle et il n'avait commis aucun acte de délinquance. Ce sont l'endoctrinement et l'Internet qui l'on mené jusqu'à l'horreur. Le lien entre délinquance et djihadisme n'est pas automatique.

Dans l'approche géopolitique que vous semblez adopter, Monsieur Brisard, avez-vous analysé le détail de la situation syrienne ? Dans la phase actuelle de lutte contre le terrorisme, il semble que la position française par rapport à la Syrie pose un problème, d'autant qu'elle diffère de la position américaine.

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