Intervention de Marc Trévidic

Réunion du 12 février 2015 à 14h15
Commission d'enquête sur la surveillance des filières et des individus djihadistes

Marc Trévidic, vice-président chargé de l'instruction au sein du pôle anti-terroriste au tribunal de grande instance de Paris :

C'est autre chose. Les peines longues sont plus légitimes quand on a tenté quelque chose en maison d'arrêt. Cela influe d'ailleurs sur la fixation de la peine : le juge se dit parfois que l'incarcération ne sert à rien, puisque l'on ne fait rien pour les remettre dans le droit chemin. Si, en revanche, le juge pense qu'un jeune sera placé dans un établissement spécialisé dans la rééducation et la dé-radicalisation, avec un suivi, et que le processus demande du temps, son approche de la longueur de la peine sera différente.

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