Intervention de Manuel Valls
Séance en hémicycle du 16 juin 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Engagement de la responsabilité du gouvernement
Le pays a besoin de réformes. Le pays a besoin d’avancer. Il a besoin que nous soutenions la croissance, la compétitivité, ainsi que les petites et les moyennes entreprises parce que ce sont elles qui créent de la croissance, de la richesse et donc de l’emploi.
L’article 49, alinéa 3, de la Constitution a été utilisé en première lecture au terme d’un débat sans précédent, d’une co-production législative entre le Parlement, notamment la commission spéciale, et le Gouvernement, travail encore prolongé la semaine dernière au sein de ladite commission. Je tiens à cet égard à remercier François Brottes, son président, son rapporteur général, Richard Ferrand, ainsi que l’ensemble des rapporteurs thématiques et des députés, de droite ou de gauche, qui ont travaillé au sein de cette commission et fait ainsi honneur au Parlement.
Pour mon pays, monsieur Jacob, je ne veux pas qu’il y ait, pendant les dix jours qui viennent, une guerre de tranchée dans cette assemblée pour des raisons de posture politique.
Le 17/06/2015 à 10:15, laïc a dit :
10 jours de plus ou de moins, vue l'état lamentable de notre économie, on n'aurait pas de toute façon pas vu la différence... Et si les réformes sont à ce point si pressées, pourquoi avoir attendu déjà deux ans et demi pour les lancer ? Ce que M. Valls appelle vitesse n'est rien d'autre que la précipitation d'un pouvoir aux abois et qui tente le tout pour le tout en désespoir de cause, en effaçant au passage le débat parlementaire. Et après il va donner des leçons de démocratie aux autres...
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