Vous avez préféré traiter par le mépris – le mot n’est pas trop fort – le peuple et ses représentants. Vous avez préféré étouffer notre démocratie au prétexte que notre Constitution vous en donnait le droit. Vous avez préféré faire le choix de la brutalité, certes permise par les institutions présidentialistes, les institutions d’une Cinquième République à bout de souffle.