Je sais bien qu’à l’examen de ce texte, certains considèrent – et ils siègent, trois fois hélas, sur tous ces bancs – que les politiques de la majorité d’aujourd’hui seraient quasiment identiques à celles de la majorité d’hier. Cessons d’alimenter cette petite musique, mes chers collègues, car elle sonne faux – je crois que je viens de le démontrer à propos de ce texte – et elle entretient tous les populismes.
Il suffit, du reste, de regarder les positions des uns et des autres, qui se précisent petit à petit, semaine après semaine. Nous l’avons vu à propos de l’école : vous êtes sortis du bois, mesdames et messieurs de l’opposition.