Madame la commissaire générale à l'égalité des territoires, l'intitulé de votre fonction est à la hauteur de l'enjeu. Dans tous les domaines, les attentes sont immenses – services au public, déplacements, transports, couverture médicale, accès au numérique – et la fracture se creuse entre les populations. Pensez à celles qui ont accès au numérique, par rapport à celles qui sont restées au Minitel… (Sourires)
Malgré vos efforts méritoires, la montée en puissance des métropoles va inéluctablement consacrer cette France à deux vitesses. Au-delà des lamentations et des actions ponctuelles, je pense que la solution passe, non pas par des petites communes sans moyens financiers, mais par la montée en puissance, dans le monde rural, d'entités intercommunales fortes, intégrées, dotées de moyens proportionnellement identiques à ceux des métropoles. Cela suppose une réorganisation de la fiscalité, une redistribution des dotations forcément soumises à de fortes péréquations. Qu'en pensez-vous ?