Intervention de Éric Alauzet

Séance en hémicycle du 14 décembre 2012 à 9h30
Projet de loi de finances pour 2013 — Article 66, amendements 24 251

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaÉric Alauzet :

Je serai bref, parce que tout a été dit. On a bien compris l'impasse dans laquelle se trouve le modèle économique du CIF, qui est obligé de se refinancer à dix ans sur des prêts à taux faibles, afin d'apurer des prêts plus anciens à taux plus élevé. C'est une impasse, effectivement, puisque les marges se réduiraient ainsi tous les ans.

Mais ce que vous nous indiquez, madame la ministre, m'inquiète un peu, parce que vous ne semblez pas prendre en compte la spécificité de la situation dans laquelle se trouvent les ménages dont je parlais à l'instant, et qui constituent environ 20 % de la clientèle potentielle du CIF. Bien sûr que d'autres banques assurent des missions sociales, mais pour ce public spécifique, qui a besoin de prêts à trente ans et qui n'a aucun apport personnel, je suis désolé de constater qu'il n'y a pas, à cette heure, de perspective concrète et rassurante quant à la poursuite des missions qui étaient celles du CIF. C'est cela qui nous manque, et qui était l'objet précis du second volet de mon amendement. Je suis donc au regret de le maintenir.

(L'amendement n° 24 n'est pas adopté.)

(L'amendement n° 251 rectifié est adopté.)

(L'article 66, amendé, est adopté.)

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