Intervention de Guillaume Chevrollier

Réunion du 6 octobre 2015 à 16h30
Commission du développement durable et de l'aménagement du territoire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGuillaume Chevrollier :

Le projet de loi de finances pour 2016 est en effet à l'image des précédents : décevant, car les grandes réformes structurelles que la situation du pays exige ne sont pas lancées. De ce fait, pour réaliser quelques économies, le Gouvernement propose un budget dans lequel il pratique la politique du coup de rabot, et la mission « Écologie, développement et mobilité durables » n'y échappe pas.

Alors que le Président de la République parle beaucoup d'écologie, sa politique ne suit pas, surtout en matière budgétaire. Ce décalage entre les paroles et les actes est d'autant plus dommageable que nous accueillons la COP 21 en fin d'année.

De plus, ce budget continue de ponctionner des agences – les agences de l'eau ou l'ADEME – remède facile et peu courageux politiquement. L'AFITF souffre aussi de ces ponctions, alors qu'elle a déjà subi la suppression de l'écotaxe. Nouvelle contradiction : on annonce de grands projets structurants, mais sans prévoir leur financement. On retrouve cette même inconséquence dans d'autres domaines, puisque les collectivités territoriales se voient confier de nouvelles missions en dépit des baisses de dotation.

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