Vous avez raison, cher collègue, de lier le financement du développement aux préoccupations climatiques. Pour les pays qui en ont le plus besoin, l'aide – cela va de soi – doit être efficace pour leur permettre de contribuer aux efforts de l'humanité tout entière contre le réchauffement.
Nous mesurons mal, naturellement, quel pourrait être l'effet de cette disposition sur la compétitivité de la place de Paris sur la scène financière internationale. Il me semble toutefois important, compte tenu de ce qui a été dit avant que nous n'en venions à l'examen des articles, d'envoyer un signal. Je donne donc un avis favorable à cet amendement, qui aura au moins le mérite d'interpeller nos collègues de la commission des finances, à qui il reviendra d'expertiser ses conséquences pour la place financière de Paris.