Intervention de Alain Chrétien

Séance en hémicycle du 14 octobre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Après l'article 2

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAlain Chrétien :

Dans de tels dispositifs, des erreurs, ayant des origines multiples, peuvent être commises – celle-ci en est une. Notre groupe la regrette bien évidemment. Quand on rencontre les intéressés, on se fait nous aussi tancer sur ces sujets.

Je rappellerai tout de même que la précédente majorité avait fait le choix de relever le minimum vieillesse, appelée depuis l’allocation de solidarité pour les personnes âgées, l’ASPA. Celle-ci avait été relevée de 25 % entre 2008 et 2012. Je souhaite remettre dans le contexte de l’époque l’évolution du dispositif dont nous débattons. Il est vrai qu’il y a eu contradiction entre la suppression de la demi-part et la revalorisation du minimum vieillesse. Cette dernière était censée s’adresser à peu près aux mêmes cibles, c’est-à-dire aux femmes seules qui n’avaient pas beaucoup cotisé et âgées de plus de soixante ans, et n’oublions pas, je le répète, que le contexte était différent d’aujourd’hui et qu’il fallait tenir de cette revalorisation considérable. Les deux mesures sont alors entrées en conflit.

Aujourd’hui, nous sommes d’accord avec Laurent Baumel. Mea culpa de la part de l’ex-majorité.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion