Intervention de François Rochebloine

Réunion du 20 octobre 2015 à 17h00
Commission élargie : finances - affaires culturelles

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaFrançois Rochebloine :

Madame la ministre, j'aimerais que vous nous rappeliez combien de postes ont été créés depuis 2012 sur les 60 000 prévus.

Je suis opposé, comme le groupe UDI en général, à la réforme du collège. Le mouvement de mécontentement ne faiblit pas. En témoigne la manifestation organisée à Paris le 10 octobre dernier, qui a fortement mobilisé les enseignants autour d'une intersyndicale réunissant pas moins de quatorze organisations et de slogans demandant purement et simplement l'abrogation de cette réforme.

Je vous concède que votre discours sur les programmes a beaucoup évolué. Le retour aux fondamentaux, comme la dictée, pourrait donner le sentiment que votre réforme n'est pas celle que l'on croit. Ce serait oublier votre volonté de supprimer à tout prix des dispositifs qui fonctionnent bien, comme les classes européennes, les classes bilangues ou encore les options classiques, ce qui constitue un nivellement par le bas que nous ne pouvons que regretter.

Par ailleurs, j'aimerais que vous reveniez sur le bilan de la réforme des rythmes scolaires désormais mise en oeuvre dans presque toutes les communes de France. Vous est-il possible de nous préciser le coût global de cette réforme pour l'État et pour les communes, sachant qu'elles doivent assumer les coûts non compensés par l'État ? À combien s'élève cette compensation ? Nous pouvons supposer qu'il existe d'importantes disparités entre les communes en ce qui concerne le niveau des prestations et le montant des budgets annuels. Cela aboutira à une situation contrastée dont il importera de faire le bilan. Enfin, quelles garanties pourront être apportées aux communes sur la durée ?

Lors d'un déplacement en Roumanie au début du mois de septembre, j'ai eu la chance de visiter avec un collègue le lycée français de Bucarest : il compte 1 085 élèves – 45 % de nationalité française, 45 % de nationalité roumaine et 10 % d'autres nationalités – et obtient un taux de 100 % de réussite au bac, avec 80 % de mentions. N'est-ce pas là un exemple à méditer ?

Enfin, madame la ministre, permettez-moi de vous rappeler que le monde ancien combattant vous a sollicitée. Il a été reçu par le Président de la République. Il serait bon que vous le receviez à votre tour.

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