Intervention de Jean-Patrick Gille

Réunion du 30 octobre 2015 à 11h00
Commission des affaires sociales

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Patrick Gille :

L'amendement II-AS 6 concerne les missions locales sur l'accompagnement des emplois d'avenir. Tout le monde s'est félicité du travail des missions locales, l'heure est un peu maintenant aux preuves d'amour mais, sur les emplois d'avenir, il y a quand même des crédits qui ont baissé : ils étaient de 45 millions sur l'accompagnement en 2014, 30 millions l'an passé, 15 millions en 2016, alors que l'on arrive à la fin des premiers contrats. Le suivi est très important pour voir comment va se faire la sortie des contrats. La programmation est plus faible cette année néanmoins. Je propose donc de rétablir les crédits à la hauteur de l'année dernière.

L'amendement II-AS 7 porte sur la dotation globale qui concerne les missions locales, qui n'a pas été réévaluée depuis un certain temps. Là aussi, tout le monde s'est félicité de l'action des missions locales, mais vous avez bien vu que finalement leurs crédits baissent, c'est assez curieux. J'ai entendu la ministre dire qu'il faut les conforter, mais pour le moment les crédits missions locales, la dotation globale et ce qui vient pour le dispositif emploi d'avenir est en baisse, donc globalement ça baisse. Vous me direz, il y a éventuellement la garantie jeune, mais qui ne compense pas cette baisse et qui de surcroît demande des moyens supplémentaires. La garantie jeune, c'est à la fois un accompagnement très renforcé et même des séquences collectives. Ça nécessite à la fois des recrutements de personnel et même aussi de trouver des locaux nouveaux, parce qu'il n'y a pas que de l'accompagnement, il y a aussi des périodes de six semaines au démarrage du dispositif ; toutes les missions locales qui se lancent dans cette expérimentation, qui va être généralisée comme on l'a dit, ont quand même des besoins de moyens supplémentaires. Voilà le paradoxe dans lequel on est, à la fois tout le monde dit « c'est très bien, il faut faire plus », et en même temps on baisse un peu les crédits. Il faut me dire comment on sort de cela.

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