Pour conclure avant que nos invités ne reprennent la parole, j'aimerais rappeler à notre collègue Furst que personne ici ne nie la baisse des dotations. Depuis plusieurs semaines, l'opposition multiplie les joutes oratoires, et je suis moi aussi un peu lasse : on sait à l'avance ce qui va se passer ici, et la curiosité intellectuelle n'est pas toujours au rendez-vous.
Les dotations baissent de 11 milliards d'euros ; nous entendons et lisons régulièrement que d'autres que nous prévoient 50 à 130 milliards supplémentaires. Quel sera donc l'avenir d'une commission d'enquête comme la nôtre, pour ceux qui resteront ?
Monsieur Valbon, j'ai écouté votre témoignage avec une grande attention, même si vous exercez en Île-de-France alors que les députés ici présents sont des provinciaux. Mais j'ai aussi entendu de la part de monsieur Biré le témoignage d'un élu davantage que celui d'un ex-directeur général des services.
Sans vouloir donner de leçons, je crois que nous aurions tous intérêt, même en plein débat budgétaire, à faire progresser le débat au lieu de nous entraîner pour l'hémicycle. Beaucoup de nos collègues n'ont jamais siégé, mais de tels procédés n'ont guère de chances de les y inciter.