Intervention de Michel Biré

Réunion du 14 octobre 2015 à 13h30
Commission d'enquête visant à évaluer les conséquences sur l'investissement public et les services publics de proximité de la baisse des dotations de l'État aux communes et aux epci

Michel Biré, ancien directeur général des services de la communauté de communes de Fontenay-le-Comte :

En ce qui concerne la possibilité de hausses d'impôts, elle n'est pas facile à suggérer pour le fonctionnaire, et encore moins facile à accepter pour l'élu ! D'autant que nous venons pour notre part d'instituer l'aquataxe, dans le cadre de la compétence Gemapi (Gestion des milieux aquatiques et de prévention des inondations). En effet, Fontenay-le-Comte étant en bordure du Marais poitevin et la tempête Xynthia ayant laissé des traces, il nous faut impérativement engager d'importants travaux pour protéger la population, le patrimoine et les biens. Or l'aquataxe représente une hausse de 7,5 % de notre fiscalité communautaire – par un biais, certes, mais c'est bien visible sur les avis d'imposition des contribuables. Il ne me paraît pas nécessaire d'en rajouter étant donné le seuil de tolérance de notre secteur, l'un des plus pauvres du département.

Il a été question de la province qui, en matière de communication, voudrait les mêmes choses que Paris. C'est vrai : nous voulons le très haut débit, nous voulons la fibre optique. Nous attendions avec impatience la réalisation du projet d'autoroute A831 entre Fontenay-le-Comte et Rochefort ; il a été abandonné en début d'été, par arbitrage du Président de la République. Si nous sommes tenus aussi éloignés des moyens de communication, notamment de la fibre optique que nos entreprises nous demandent déjà, alors on peut fermer le territoire.

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