Monsieur le directeur général, vos conclusions ne m'ont pas surpris. La baisse des dotations aura bien sûr un impact sur le financement des infrastructures de transport des collectivités. Il en va de 3,5 milliards d'euros l'an dernier, de 3,7 milliards d'euros cette année ; même en 2013, une baisse s'esquissait.
Nous avons tous tenté de limiter son ampleur et le Gouvernement est conscient des difficultés. L'an dernier, grâce au Fonds de compensation de la taxe à la valeur ajoutée (FCTVA), ce sont 500 millions d'euros qui ont pu être trouvés ; cette année, le milliard d'euros supplémentaires annoncé récemment comporte 500 millions d'euros qui peuvent être fléchés vers les transports des collectivités.
Mais les adhérents du GART réfléchissent sans doute aussi au moyen de continuer à agir avec moins d'argent. À Besançon, un tram optimisé a pu être construit, sur ses 14 kilomètres, à seulement 16 millions d'euros le kilomètre, soit plus de 30 % moins cher qu'à Dijon, où il a coûté 25 millions d'euros du kilomètre.
D'autres substitutions sont possibles, comme le BHNS plutôt que le tram, ou le covoiturage. Dans les têtes, l'imagination doit bouillonner.