Intervention de Clotilde Valter

Séance en hémicycle du 4 novembre 2015 à 15h00
Projet de loi de finances pour 2016 — Mission administration générale et territoriale de l'État

Clotilde Valter, secrétaire d’état chargée de la réforme de l’état et de la simplification :

Et je ne pense pas que sa méthode soit de procéder en catimini : il est toujours très clair et très précis dans ses réponses, et il ne cache rien.

Quant au fond, si vous permettez que je vous réponde, vous avez soulevé deux points. S’agissant des réfugiés, l’abondement qui a été proposé s’appuie sur l’engagement de la France au Conseil européen : il porte donc sur les 30 000 réfugiés en question.

Le ministre a donc effectivement inscrit les crédits qui correspondent à cet engagement précis : celui-ci est donc couvert. Vous ne pourrez pas dire que l’engagement du Gouvernement est sans fondement : il s’appuie sur une base solide, sérieuse, et qui correspond à des chiffres qui n’ont jamais varié.

En ce qui concerne Calais, lors de l’examen, il n’y a pas si longtemps, du projet de loi relatif à l’asile, le ministre de l’intérieur a eu l’occasion d’expliquer de façon très précise comment il souhaitait procéder. Il a été abondamment question de Calais tant ici qu’au Sénat, ainsi que de la politique que le ministre de l’intérieur souhaitait mettre en oeuvre. Les ouvertures de places, les créations de postes, les crédits liés à ces engagements et les dispositifs particuliers concernant Calais ont tous été annoncés. Deux débats se sont également tenus ici et au Sénat sur la question des réfugiés, débats qui ont duré plusieurs heures au cours desquelles le ministre de l’intérieur a répondu à toutes les questions qui lui ont été posées. Donc, franchement, quand vous parlez de catimini, je ne comprends pas ce que cela veut dire. Tout vous a été présenté.

Par ailleurs, nous ne discutons pas là des orientations budgétaires. J’ajoute enfin que nous n’examinons pas ce soir la mission « Immigration, asile et intégration ». Vous êtes donc à côté du sujet, excusez-moi de vous le dire.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion