Intervention de Gilles Carrez

Réunion du 4 novembre 2015 à 16h15
Commission des finances, de l'économie générale et du contrôle budgétaire

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaGilles Carrez, président :

L'amendement de suppression de Pascal Cherki est justifié par des raisons culturelles, celui que je défends l'est par des raisons bassement matérielles.

Dans l'exposé sommaire, je rappelle toutes les dépenses fiscales qui ont été créées au fil du temps au bénéfice des oeuvres cinématographiques et audiovisuelles. Patrice Martin-Lalande, ici présent, est d'ailleurs à l'origine d'un certain nombre de ces crédits d'impôts – en la matière, il a eu plus de succès dans ce secteur que dans le tourisme en outre-mer ! Aujourd'hui, d'après le tome II de l'annexe « Voies et moyens » du projet de loi de finances, ces dépenses fiscales s'élèveraient à 166 millions d'euros, auxquelles viennent s'ajouter les aides du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC) et tout un ensemble dont j'évalue le total à près de 1 milliard d'euros.

Il faut raison garder. Mon amendement n'a pas la subtilité de celui de Pascal Cherki, mais son but est quand même noble : limiter le déficit public.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion