Vous avez dit l'importance que vous accordiez à la dimension océanique du changement climatique, eu égard à l'importance de la zone maritime de notre pays, qui est devenue la première du monde, notamment grâce à l'ensemble des territoires d'outre-mer. La Délégation aux outre-mer de notre assemblée a fait un travail approfondi sur les changements climatiques dans ces territoires et nous avons remis hier après-midi les conclusions de nos travaux, dont j'étais l'un des trois rapporteurs, à la ministre chargée des outre-mer. Nous avons souligné nos atouts tant en termes de recherche, de connaissances que de solutions développées à partir de nos territoires – il y en a de nombreux exemples. Compte tenu de l'importance de nos outre-mer, qui confèrent à notre pays une responsabilité particulière mondiale, tant en termes de biodiversité que de connaissance de ce phénomène sur les changements climatiques, et de la vulnérabilité particulière de ces territoires, qui sont pour la plupart des îles, de quelle manière l'État intègre-t-il ceux-ci dans la stratégie nationale sur le changement climatique ?