Le lien entre le climat, l'eau et la végétation représente une évidence. Les surfaces, cultivées ou non, évoluent en fonction de la présence de l'eau, et tous ceux qui voyagent à travers le monde ne peuvent que constater l'importance de cette ressource dans le développement. Ce constat est particulièrement criant en Afrique subsaharienne ; beaucoup d'initiatives locales, souvent portées par des ONG ou des associations, ont permis d'aménager des puits et d'installer des pompes. Pourtant, ces actions à petite échelle montrent rapidement leurs limites, notamment à cause de la pollution. Dans le domaine de l'électricité – autre enjeu essentiel –, la mobilisation à grande échelle menée par Jean-Louis Borloo semble porter davantage de fruits.
Comment comprendre que l'accès à l'eau ne fasse pas l'objet d'un élan comparable, alors qu'il s'agit de la base de la chaîne alimentaire et d'un élément crucial du changement climatique ?
Vous avez été ambitieux dans votre présentation ; êtes-vous également optimiste ?