Intervention de Pascale Boistard

Séance en hémicycle du 15 décembre 2015 à 15h00
Questions au gouvernement — Droits des femmes et cop21

Pascale Boistard, secrétaire d’état chargée des droits des femmes :

Madame la présidente de la Délégation aux droits des femmes, la COP21 s’est conclue par un accord qui engage le monde en vue de changements majeurs, et qui inscrit l’égalité entre les femmes et les hommes au coeur de ses principes et de ses actions.

Les femmes sont en première ligne, aujourd’hui encore, face aux risques du dérèglement climatique. Mais les femmes ne sont pas seulement des victimes : elles sont aussi porteuses de solutions, même si elles sont encore limitées dans leur action, à cause notamment de cadres juridiques discriminatoires qui, dans de trop nombreux pays, les empêchent d’accéder à la propriété et d’être décisionnaires.

L’accord contient cinq références à l’égalité entre les femmes et les hommes dans la lutte contre le réchauffement climatique. Dès le préambule, dans l’accord, comme dans la décision, est posé le principe de l’égalité entre les femmes et les hommes. Le comité de suivi de l’accord s’emploiera d’ailleurs à poursuivre l’objectif de parité dans sa mise en oeuvre des dispositifs, et l’adaptation fait également l’objet d’un objectif à long terme, reconnaissant l’importance d’assurer un meilleur équilibre entre l’atténuation et l’adaptation, ainsi que le besoin de garantir les financements publics et les dons. Ces stratégies d’adaptation des pays en développement devront prendre en compte les femmes.

Mesdames, messieurs les députés, le succès de cette conférence s’est construit bien avant le début de la COP, et il sera bien apprécié après. Il faut considérer qu’il s’agit là d’un point de départ, et non d’un point d’arrivée. La transition écologique est une promesse de création d’emplois pour les femmes, et de développement pour nos territoires. Mais c’est aussi, pour le Gouvernement, un engagement fort. Cette dynamique, portée par la présidence française à la COP21, continuera à s’exercer sous la présidence du Maroc. Nous travaillons très bien ensemble et je tiens à saluer l’implication sur cette question de l’ensemble du Gouvernement, et particulièrement de Laurent Fabius et de Ségolène Royal.

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